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Pleurotes roses

Traumas sexuels & sexualité
Se reconstruire en sécurité

TRAUMAS SEXUELS & SEXUALITÉ - SE RECONSTRUIRE EN SÉCURITÉ

Vous vous demandez comment vous en êtes arrivée là

Il y a eu un avant. Un moment où votre corps vous appartenait. Où l'intimité n'était pas un champ de mines. Où vous pouviez être touchée sans que tout se ferme à l'intérieur.

Et puis quelque chose s'est passé.

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Quelque chose que vous n'avez peut-être jamais raconté. Ou que vous avez raconté — et qu'on a minimisé. Ou qu'on vous a fait subir en vous disant que c'était "normal". Ou l'inverse : on vous a dit que vous étiez victime, on vous a enfermée dans cette étiquette — alors que vous êtes une survivante, pas un diagnostic.

Depuis, votre sexualité n'est plus la même. Votre corps n'est plus le même. Vous n'êtes plus la même.

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La mémoire traumatique s'invite sans prévenir. Un geste, une odeur, un mot, un toucher — et tout revient. Des flashbacks au milieu de moments incongrus. Vous n'avez rien demandé. Et pourtant, c'est là. L'histoire vous rattrape, encore et encore.

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Vous ne voulez pas oublier — ce n'est pas ça. Mais vous ne voulez plus être envahie. Vous voulez que ce trauma devienne un souvenir que vous pouvez choisir de visiter — pas une expérience qui contrôle votre vie, votre corps, votre sexualité, vos rêves, votre avenir.

Vous voulez comprendre ce qui s'est passé. Refaire l'histoire au bon rythme. Avec vos mots. Sans être brusquée, mais sans rester bloquée non plus.

Vous voulez transcender ce qui vous est arrivé. Vous l'approprier. Que ce soit votre histoire — pas quelque chose qui vous définit.

Se reconstruire après des violences sexuelles, c'est possible. Et ça commence ici.

VIOLENCES SEXUELLES : CE QUE VOTRE CORPS PORTE ENCORE

Peut-être que votre corps se fige dès qu'on vous touche. Que votre bassin se crispe sans que vous le décidiez. Que votre gorge se serre, que votre souffle se coupe.​

Peut-être que des images reviennent — au pire moment. Dans l'intimité. Pendant l'amour. Ou juste quand quelqu'un s'approche trop près.

​Peut-être que vous ressentez une nausée sourde, un frisson interne, une envie de fuir sans savoir pourquoi.

Ou au contraire, plus rien. Une anesthésie. Comme si votre corps n'était plus vraiment le vôtre.​

Ce n'est pas "dans votre tête". C'est dans votre système nerveux. C'est la mémoire du trauma, inscrite dans vos tissus.

TRAUMA SEXUEL ET ERRANCE

Vous avez peut-être consulté. Un médecin qui vous a dit que "tout est normal". Une gynécologue qui n'a rien trouvé. Un psy avec qui vous avez parlé — mais parler ne suffit pas toujours à calmer le corps.

Peut-être que vous avez essayé de forcer. De "passer outre". De faire comme si. Pour votre partenaire. Pour vous sentir normale. Ça n'a fait qu'aggraver les choses.

Ou alors vous avez évité. L'intimité. Les relations. Le désir lui-même. En espérant que le temps ferait son travail.Mais le temps seul ne guérit pas un trauma.

Il l'enfouit.

ACCOUCHEMENT TRAUMATIQUE, POST-PARTUM ET SEXUALITÉ

On vous a dit que c'était normal. Que "l'important, c'est que le bébé aille bien". Que vous devriez être reconnaissante.

Mais votre corps, lui, n'a pas oublié. Les touchers brusques. L'épisiotomie sans explication. Les gestes imposés. Les paroles qui ont nié votre douleur. Peut-être une extraction instrumentale, une césarienne en urgence, un moment où vous avez senti que vous n'existiez plus.

Et les sensations reviennent. Pas seulement dans l'intimité — dans le quotidien. Et vous êtes épuisée, vulnérable, à bout. Le post-partum devait être un temps de bonheur. Il est devenu un temps de survie. Les images, la douleur, l'impuissance. Tout resurgit.

Parfois, c'est votre bébé lui-même qui vous ramène là-bas. Vous l'aimez — profondément. Et pourtant, il est lié à ce souvenir. Cette contradiction vous déchire. Vous vous demandez si quelque chose ne va pas chez vous.

Et il y a cette autre douleur, silencieuse : vous aviez tellement attendu ce moment. Cette période devait être magique. Unique. Exceptionnelle. Vous vouliez la savourer, en profiter pleinement. Et au lieu de ça, vous la traversez comme à côté de vous-même — en essayant de tenir.

Vous le regardez et vous avez peur. Peur qu'il sente quelque chose. Peur que votre blessure se répercute sur lui. Peut-être que lui aussi a subi des gestes violents à la naissance — et cette pensée vous hante.

Peu importe si les actes médicaux étaient indispensables ou non. Erreur ou nécessité — l'un n'empêche pas l'autre. Ce que vous avez vécu reste un trauma. Et il mérite d'être reconnu. Le post-partum n'efface rien — il amplifie. Et cette blessure mérite d'être reconnue.

QUI JE SUIS

Bonjour, je suis Scarlett Kaplan. Je suis sexothérapeute et thérapeute de couple, spécialisée dans les traumas sexuels et leurs répercussions sur le corps, le désir et la vie intime.

Je reçois à Paris et en ligne.

Ce que vous allez me raconter ne va pas me choquer. Ni me mettre mal à l'aise. Ni me faire fuir. J'ai accompagné des femmes et des hommes qui portaient des histoires lourdes — et je les accueillir sans trembler.

Mon rôle n'est pas de vous juger. Ni de vous pousser. Ni de vous dire ce que vous devriez ressentir ou faire. Mon rôle, c'est d'être là. Stable. Présente. À votre rythme.

Vous n'avez pas besoin d'être "prête" ou "prêt". Vous n'avez pas besoin de tout comprendre avant de venir. Vous avez juste besoin de faire le premier pas. Et ensuite, nous verrons. Votre corps sait comment guérir. Il a juste besoin d'un espace sûr pour le faire. Nous sommes faits pour ça. C'est inscrit en nous.

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THÉRAPIE DU TRAUMA SEXUEL : COMMENT JE TRAVAILLE

On avance à votre rythme. Vous dites les choses quand elles viennent, dans l'ordre qui est le vôtre — pas celui qu'on attend de vous. Et je ne vous demanderai pas de tout raconter. Le travail ne dépend pas du récit détaillé de ce qui s'est passé.

J'utilise plusieurs outils, selon ce qui vous convient : l'EMDR, pour désactiver la charge émotionnelle des souvenirs. L'EFT, pour apaiser les réactions du corps. L'hypnose, pour accéder à des ressources profondes. Le travail de parole, pour mettre des mots sur ce qui n'en avait pas. Des exercices corporels doux, pour réapprivoiser les sensations.

On travaille aussi à comprendre ce qui s'est passé. Pas pour ressasser — pour éclairer. Pour comprendre pourquoi vous n'avez pas pu réagir. Pourquoi vous y êtes peut-être retournée, restée. Pourquoi vous n'avez rien dit.

Pour déposer la honte qui ne vous appartient pas. Défaire la culpabilité. Traverser la colère — contre l'autre, contre vous-même, contre ceux qui auraient dû vous protéger et ne l'ont pas fait.

Pour faire le deuil de ce qui a été volé : l'innocence, la confiance, le temps. Et le deuil de la protection que vous n'avez pas eue.

Pour déconstruire ce que le trauma vous a fait croire sur vous-même. Que vous êtes abîmée. Sale. Moins valable. Moins digne d'être aimée.

Et pour développer en vous les ressources dont vous avez besoin : reconnaître les signes, écouter vos signaux, poser vos limites. Sortir du réflexe de plaire, de ne pas faire de vagues, de passer après les autres. Retrouver cette capacité d'agir que le trauma vous a volée.

Je respecte vos sensations, votre capacité, vos limites. Et en même temps — on ose y aller. On ne reste pas au bord. On avance, pas à pas, vers ce qui fait peur.

Pour ranger ces expériences à leur place. Pour qu'elles cessent de vous envahir, de vous hanter, de surgir quand vous ne les avez pas invitées.

Je marche avec vous. Pas devant. Pas derrière. Avec.

FACE AU TRAUMA SEXUEL : LA PLACE DU PARTENAIRE

Quand il y a un partenaire, il devient souvent une ressource précieuse.

Des bras sécurisants. Un regard empathique. Un amour inconditionnel. Cette sécurité qui vous a toujours manqué — et qui vous donne enfin un socle assez stable pour oser regarder ce qui fait mal.

Ce partenaire, il ne vous pousse pas. Il vous donne envie. Envie d'une vie plus légère, plus vivante. Envie de profiter de ce que vous avez construit ensemble.

Et entre les séances, il aide. En s'intéressant. En apprenant. En posant des questions. En adaptant son comportement — pas parce qu'il a fait quelque chose de mal, mais parce qu'il veut comprendre ce dont vous avez besoin. Il soutient. Il est curieux, empathique, présent.

Vous ne faites pas ce travail pour lui. Vous le faites pour vous. Mais il vous donne l'élan. L'envie. La direction.

Leur amour est un outil extrêmement puissant.

PRENDRE RENDEZ-VOUS

Vous n'avez pas besoin d'être prête. Vous n'avez pas besoin d'avoir les mots. Vous avez juste besoin d'essayer.

Je reçois à Paris et en visio.

FAQ : QUESTIONS FRÉQUENTES

Dois-je tout raconter en détail ?

> Non. Vous dites ce que vous voulez, quand vous le voulez. Le travail ne dépend pas du récit complet. Il est important de ne pas vous brutaliser.

Ça fonctionne même des années après ?

> Oui. Le temps n'efface pas le trauma, mais il ne l'enferme pas non plus. On peut travailler dessus à tout moment.

C'est normal de ne rien ressentir ?

> Oui. L'anesthésie émotionnelle est une protection. Ça fait partie de ce qu'on travaille ensemble.

Mon partenaire peut venir ?

> Oui, si vous le souhaitez. On peut aussi travailler uniquement en individuel.

Combien de séances faut-il ?

> Ça dépend de vous, de votre histoire, de votre rythme. Il n'y a pas de nombre standard.

Pleurotes roses

Vous n'êtes pas cassée. Vous n'êtes pas abîmée. Vous êtes une survivante.Et vous méritez de retrouver l'accès à votre corps, à votre désir, à votre vie.

Prendre rendez-vous

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