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Pleurotes roses

VAGINISME & DOULEURS SEXUELLES

Sexothérapeute à Paris 14 & en ligne

Il y a un moment où le corps dit non.

Un non qu'on ne comprend pas toujours. Fermeture. Brûlure. Impossibilité de laisser entrer. Crispation. Panique. Blocage — total ou partiel.

 

Parfois, un simple tampon suffit. Un examen médical. Une caresse. Ou même l'idée d'être pénétrée — et tout se ferme.

 

Ce n'est pas un caprice du corps.

 

Ce n'est pas une faiblesse.

 

Ce n'est pas "dans votre tête" — au sens où on le réduit trop souvent.

 

C'est un mécanisme profond de protection. Et il peut changer.

VAGINISME : CE QUE VOTRE CORPS VIT

Peut-être que ça brûle. Comme une coupure. Comme si la peau se déchirait.

Peut-être que vous avez l'impression qu'il n'y a "pas de place". Que c'est trop étroit. Que ça ne passera jamais.

Peut-être que votre corps se crispe instantanément — avant même qu'on vous touche. Les jambes qui se referment malgré vous. Le souffle qui se coupe. La panique, juste là, sous la surface.

Peut-être que vous vous figez. Freeze. Plus là. Dissociée. "Je ne suis plus dans mon corps."

Ou alors — plus rien. Aucune sensation. Une anesthésie. Comme si cette zone n'existait plus.

Et puis il y a la honte. Les larmes. Le découragement. Le sentiment d'être "cassée", "pas normale", "pas comme les autres".

Ce que vous vivez est réel. C'est fréquent. Et c'est réversible.

VAGINISME ET ERRANCE

Vous avez peut-être consulté. Une gynécologue qui vous a dit que "tout est normal". Un médecin qui n'a rien trouvé. Un psy avec qui vous avez parlé — mais parler ne suffit pas toujours à calmer le corps.

Peut-être qu'on vous a prescrit des dilatateurs. Vous les avez regardés. Vous n'avez pas osé. Ou vous avez essayé — et ça n'a rien changé.

Peut-être que vous avez forcé. Pour votre partenaire. Pour "faire comme tout le monde". Pour vous prouver que vous pouviez. Ça n'a fait qu'aggraver les choses.

Ou alors vous avez évité. L'intimité. Les relations. Le sujet lui-même. En espérant que le temps ferait son travail.

Mais le temps seul ne guérit pas le vaginisme. Il l'enfouit.

D'OÙ VIENT LE VAGINISME ?

Le vaginisme n'est pas une maladie. C'est une réaction réflexe de fermeture — consciente ou non — du plancher pelvien et du système nerveux.

Le corps tente d'éviter ce qu'il perçoit comme un danger. Ce n'est pas de la mauvaise volonté. C'est de la protection.

Les causes les plus fréquentes :

Le système nerveux en mode alerte. Le corps ne se sent pas en sécurité — il bloque l'accès.

Une éducation sexuelle absente ou anxiogène. Personne n'a expliqué comment fonctionne le corps féminin. Le sexe devient une zone inconnue — le corps se protège.

Une première expérience douloureuse ou brutale. Même légère, elle peut suffire à ancrer une fermeture.

Un trauma ou un événement intrusif. Pas forcément sexuel. Un choc émotionnel peut déclencher la fermeture.

Le stress, la fatigue, la charge mentale. Le plancher pelvien réagit immédiatement.

L'absence de désir ou de confiance. Si le corps n'est pas "avec vous", il ne peut pas s'ouvrir.

Le corps ne fait pas défaut. Il fait de son mieux pour vous protéger.

VAGINISME CONTEXTUEL OU SYSTÉMATIQUE : OÙ EN ÊTES-VOUS ?

Le vaginisme ne se vit pas de la même façon pour toutes.

Parfois, c'est contextuel.

Ça dépend du moment. Du partenaire. De votre état émotionnel. Chez le gynéco, ça passe — mais dans l'intimité, tout se ferme. Ou l'inverse. Certains jours vous êtes détendue, d'autres c'est le mur.

Vous vous dites peut-être : "Si ça marche parfois, c'est que c'est dans ma tête."

Non. Ce n'est pas dans votre tête. C'est dans votre système nerveux. Votre corps réagit à un contexte qu'il perçoit comme menaçant — même si votre esprit, lui, dit "oui".

Parfois, c'est systématique.

C'est là tout le temps. Avec tout le monde. Dans toutes les situations. La tension est devenue votre état de base. Vous ne savez même plus ce que "détendue" veut dire dans cette zone.

Ce n'est pas "pire" ou "moins pire". C'est différent. Et ça demande une approche adaptée.

Ce qui compte, c'est de savoir où vous en êtes.

Pas pour vous coller une étiquette. Mais pour comprendre ce que votre corps vous dit — et lui répondre au bon endroit.

QUI JE SUIS

Je suis sexothérapeute et thérapeute de couple, spécialisé dans les blocages sexuels et le travail sur le corps. Je reçois à Paris 14 et en visio.

Ce que vous allez me raconter ne va pas me choquer. Ni me mettre mal à l'aise. J'ai accompagné des femmes qui portaient des blocages depuis des années — certaines n'avaient jamais pu être pénétrées. Je les accueille sans trembler.

Mon approche est douce mais exigeante. On avance à votre rythme — mais dans un vrai travail de transformation. Je ne suis pas impressionné par les blocages, ni par les émotions fortes. On peut y aller.

Je suis formé en EMDR, EFT, hypnose, visualisation, thérapie narrative. Parfois il faut parler. Parfois il faut passer par le corps — calmer le système nerveux, retrouver un sentiment de sécurité. J'adapte à ce que vous traversez.

Mon but, c'est que vous repartiez autonome. Que quelque chose du travail reste avec vous — une façon d'écouter votre corps, de le calmer — même quand je ne suis plus là.

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CE QUE JE NE FAIS PAS

Je ne prescris pas de dilatateurs. Je ne donne pas d'exercices d'écartement. Ce n'est pas mon approche.

Je ne suis pas contre — parfois un kiné du plancher pelvien peut être un bon complément. Mais ce n'est pas mon travail à moi.

Parce que mon objectif n'est pas de vous rendre "pénétrable".

Je comprends ce désir. Vouloir être "normale". Vouloir faire "comme les autres". Ne plus avoir à expliquer, à éviter, à redouter. C'est légitime. C'est humain.

Mais si on ne travaille que là-dessus — si on force le corps à s'ouvrir sans reconnecter ce qui s'est fermé — on ne règle pas le problème de fond.

Le vaginisme n'est pas un problème de centimètres. C'est une déconnexion. De soi. De son corps. De son intégrité.

Et si on passe en force — même doucement, même avec des outils progressifs — le corps continue d'être brutalisé. Juste autrement. Vous pouvez devenir "pénétrable" et rester absente de votre propre sexualité.

Ce n'est pas ce que je veux pour vous.

Mon travail va à la source.

Je veux vous reconnecter à votre corps. À vos sensations. À votre désir. Je veux que la pénétration — si vous la souhaitez — devienne quelque chose que vous choisissez, que vous sentez, que vous appréciez.

Je veux que vous retrouviez l'accès au plaisir. Pas juste à la fonction.

Et ça fonctionne.

Les femmes que j'accompagne ne deviennent pas juste "capables de pénétration". Elles retrouvent une sexualité vivante. Une connexion à leur corps. Une intimité qui leur appartient.

Et c'est ça, la normalité. Pas être pénétrable. Être présente. Sentir. Désirer. Choisir.

C'est ça que nous méritons.

THÉRAPIE DU VAGINISME : COMMENT JE TRAVAILLE

On avance à votre rythme. Vous dites les choses quand elles viennent, dans l'ordre qui est le vôtre. Je ne vous brusquerai pas.

Je travaille sur quatre axes :

1. Le corps. Comprendre votre plancher pelvien, vos muscles, votre respiration. Reconnaître vos réactions réflexes, les apprivoiser, les transformer.

2. Le système nerveux. Sortir du mode "danger". Installer la sécurité intérieure. Calmer la panique, la dissociation, la fermeture. Réapprendre la sensation sans douleur.

3. Les émotions et la mémoire. Comprendre ce qui se joue. Dissoudre la honte. Déposer ce qui pèse. Parfois, avec l'EMDR ou d'autres outils.

4. La sexualité en douceur. Revenir à une sexualité possible, progressive, choisie. Retrouver la place du plaisir. Intégrer le partenaire dans le processus, si vous le souhaitez.

J'utilise plusieurs outils selon ce qui vous convient : l'EMDR pour désactiver la charge émotionnelle. L'EFT pour apaiser les réactions du corps. L'hypnose pour accéder à des ressources profondes. Des exercices corporels doux pour réapprivoiser les sensations.

Je respecte vos limites. Et en même temps — on ose y aller. On ne reste pas au bord. On avance, pas à pas, vers ce qui fait peur.

EN COMBIEN DE TEMPS PEUT-ON ALLER MIEUX ?

Cela dépend de l'intensité du vaginisme et de son histoire.

Certaines femmes débloquent en quelques séances. D'autres avancent par étapes. Les progrès sont souvent rapides lorsque le cadre est sécurisant, le corps est entendu, la progression est claire, et la pression disparaît.

Ce n'est jamais une question de volonté. C'est une question de faire les exercices et de sécurité intérieure

PRENDRE RENDEZ-VOUS

Vous n'avez pas besoin d'être prête. Vous n'avez pas besoin d'avoir les mots. Vous avez juste besoin d'essayer.

Je reçois à Paris et en visio.

FAQ : QUESTIONS FRÉQUENTES

C'est vraiment réversible ?

>Oui. Le vaginisme n'est pas une fatalité. C'est un réflexe appris — et ce qui est appris peut être transformé.

Combien de séances faut-il ?

>Ça dépend de vous, de votre histoire, de votre rythme. Certaines femmes avancent vite. D'autres ont besoin de plus de temps. Il n'y a pas de nombre standard. Mais tout le monde avance.

Mon partenaire peut venir ?

>Oui, si vous le souhaitez. On peut aussi travailler uniquement en individuel.

 

C'est normal de ne rien ressentir ?

>Oui. L'anesthésie est une protection. Ça fait partie de ce qu'on travaille ensemble.

 

Je n'ai jamais pu être pénétrée. C'est possible de changer ?

>Oui. Beaucoup de femmes que j'accompagne sont dans cette situation. Le vaginisme primaire répond très bien au travail que je propose.

Pleurotes roses

Vous n'êtes pas cassée. Vous n'êtes pas abîmée. Votre corps a appris à se protéger. Et il peut apprendre autre chose.

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